
Salut les veinards!
Avant de lire cette chronique, je vous remets d’anciennes chroniques sur le sujet car je ne vais pas répéter ce que j’ai déjà dit donc je vous invite à les lire (ou relire)…
C’est encore tôt pour faire le bilan des 3 ans mais j’ai quand même envie d’en parler parce que ça peut parler à d’autres aussi!
Alors mon corps et moi on en est où?
A une époque (ça existe encore?), on pouvait mettre « c’est compliqué » en statut Facebook, et bien c’est pareil pour mon corps et moi. Y’a du bon et du moins bon!
J’ai toujours des kilos en trop, une jolie bouée sur les hanches et du gras sur le ventre… mais je le vis mieux qu’avant. Il est vrai que mon bref passage sur les sites de rencontres m’a prouvé que je pouvais plaire physiquement à des mecs ce qui m’a fait beaucoup de bien et d’avoir trouvé un chéri qui a un regard bienveillant sur mon corps (contrairement à quelqu’un d’autre) m’ont beaucoup aidé! J’ai toujours eu un problème de confiance en moi et bien sûr d’avoir pris du poids n’a pas aidé!
L’avantage d’avoir pris du poids (faut bien en trouver un), c’est que j’ai appris à être plus réaliste concernant mon corps. J’ai accepté le fait que je ne serais jamais la plus belle femme du monde. D’ailleurs quand on regarde bien, les gens qu’on croise tous les jours sont très rarement des « canons » selon les critères de beauté actuels. A l’heure du body positive, on nous encourage à nous accepter comme on est mais la vérité c’est que parfois c’est dur!
En vérité, ce qui me gène vraiment avec mon poids, ce n’est pas le fait d’être parfois boudinée dans mes vêtements, ni de sentir que mes articulations souffrent un peu (même si ça compte aussi), c’est surtout que ces kilos sont des kilos émotionnels! Des kilos de souffrance, des kilos de mal-être, des kilos de dépression… Ça c’est dur à accepter. Certaines choses ont étés réglées, d’autres sont en cours de guérison mais je sais que tout cela prendra du temps! Mon corps et ma tête ont bien « ramassés » au cours des 15 dernières années alors… il me faut apprendre la patience!
