
Aujourd’hui, je vous propose une interview de Michel-Ange Fiori qui s’est fait connaitre avec ses panneaux publicitaires humoristiques!
- Bonjour, merci d’avoir accepté cette interview! Pour commencer Michel-Ange Fiori c’est votre vrai nom ou un nom d’artiste?
- C’est mon nom et mon prénom!
- Michel-Ange c’est une référence au célèbre peintre? (celui qui a fait, entres autres, le plafond de la chapelle Sixtine!)
- Non, je suis Corse. Mon grand-père s’appelait Angelet, ma mère a transigé pour Michel-Ange!
- Est-ce que vous pouvez vous présenter pour ceux qui ne vous connaissent pas?
- Ancien publicitaire, j’ai dérivé… par le biais d’affichages provocateurs inspirés de l’actualité politique et sociale! Il s’agit la plupart du temps de satyre sociale!
- Ce genre de panneaux ne laissent pas indifférents, on adore ou on déteste! Personellement j’adore mais vous comprenez ceux qui détestent?
- Evidemment, chacun aime ou pas!
- D’où viennent vos idées?
- Elles viennent de l’actualité qui me sert de vivier!
- Et une fois que vous avez une idée qui vous inspire, comment ça se passe pour transformer l’idée en panneau?
- C’est mon métier de coucher mes sentiments sur une affiche! Un maquettiste sur mes indications s’occupe de la mise en place, ça peut être aussi un caricaturiste!
- Depuis vous avez commencé les panneaux?
- Depuis 1999, le préfet Bonnet et les paillotes brûlées par les gendarmes en Corse.
- Et de quel panneau êtes-vous le plus fier?
- Fier n’est pas le mot, je ne peux pas vraiment vous dire, peut-être la peine de mort pour les terroristes après le Bataclan.

- Vous connaissez Max Marandet, le garagiste de Champagnole qui a repris vos affiches?
- C’est devenu un ami, il s’inspire de ce que je fais et s’en émancipe parfois!
Note : J’ai parlé de max Marandet car je suis originaire de Champagnole dans le Jura!
- J’ai lu qu’on vous avait proposé de faire de la politique! Ça ne vous tente pas?
- Pour faire comme tous les autres? Non merci!
- Est-ce que vous avez des projets d’autres panneaux?
- Tous les 15 jours je procède à un changement en fonction de l’actualité et de mon inspiration.
- Le mot de la fin?
- Un dernier mot de Rimbaud « on ne naît pas libre, on le devient »














