Depuis la guerre en Ukraine, Poutine est devenu « l’ennemi public numéro 1 » celui qu’il est de bon ton de détester! C’est d’ailleurs presque « amusant » comme une personne peut devenir « persona non grata » en peu de temps! Parmi, tous les gens qui le condamnent, il y a beaucoup d’hypocrites je pense. Mais aujourd’hui, je voudrais d’une personne qui n’a pas « attendu » la guerre en Ukraine pour s’opposer à lui : celui est considéré comme son principal opposant : Alexei Navalny!
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur lui : je vous mets en lien sa page Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexeï_Navalny
Donc, Navalny a surtout médiatisé depuis 2020 où il a été victime d’une tentative d’empoisonnement qu’il attribue à son meilleur ennemi Poutine! Après avoir été soigné en Allemagne, il est revenu en Russie où il est condamné à deux ans et demi de prison en février 2021, et placé en détention dans un camp de travail. Quel que soit ce qu’on pense de lui, il faut lui reconnaitre un courage hors norme. Remettre les pays dans son pays en sachant qu’on sera incarcéré et que Poutine n’est pas un tendre avec ses opposants…
Il parvient à communiquer et donner de ses nouvelles sur les réseaux sociaux par l’intermédiaire de ses soutiens (eux aussi menacés) et de ses avocats. Avec son humour légendaire, il a dit à ses soutiens de ne pas s’inquiéter car il sera « libre au plus tard au printemps 2051 ». D’après ses déclarations, il ne regrette pas d’être revenu en Russie et jure qu’il continuera à lutter. Vu les conditions de détention qu’il a communiquées (plus ce qu’il ne peut pas ou ne veut pas dire), on ne peut que saluer son courage et son sens du sacrifice. Vu sa déclaration sur la fin de sa détention, il est conscient qu’il s’attaque à plus fort que lui et que le pouvoir en place peut le maintenir en détention avec des raisons valables ou imaginaires…
Comme il est médiatisé, Poutine ne peut pas l’éliminer directement et c’est là que les médias et les citoyens ordinaires comme nous ont le pouvoir de faire en sorte qu’on ne l’oublie pas!
Les chroniques de Maria 