Comment Pardonner Quand Cela Semble Impossible (poème)

En lambeaux

Ma peau /En lambeaux

Comme toutes mes illusions / Comme ma vision

Des bouts de peau partout / Le stress jusqu’au bout

Le mal-être visible sur mon visage / En plus des signes de l’âge

Impossible à cacher / Compliqué à soigner

« Arrêtez de stresser » disaient les médecins / La bonne blague, je connais le refrain

Le stress est mon ennemi numéro un / Et il sévit au moment le plus importun

Comme d’habitude, seule dans la tempête / Seule à devoir résoudre l’enquête

Ma vie est déjà partie en lambeaux / Maintenant, celle qui s’y met, c’est ma peau…

La dame noire

Elle me suit jour et nuit sans relâche / Jamais en pleine lumière comme une lâche

Elle guette le moindre signe de faiblesse / Prête à me poignarder comme une traitresse

Elle est noire comme les enfers / Elle a peur de la lumière

Elle connait mes peurs et mes blessures / Elle me sourit et m’envoie des murmures

Elle me propose des drogues pour m’endormir / Mais je n’en prendrais pas, quitte à souffrir

Elle et moi, on s’est beaucoup côtoyées / Pendant ces années où elle m’a asphyxiée

Tous les jour, elle me voyait tomber un peu plus bas / Et ça lui plaisait, elle ne s’en cachait pas

Elle m’a vu pleurer des torrents de larmes / Elle était là, à me tendre une arme

Elle riait quand mon coeur était en miettes / Elle me fusillait à la mitraillette

Aujourd’hui, je suis plus forte mais elle est toujours là! / Au moindre signe, elle débarquera

J’ai des armes mais parfois ça ne suffit pas / Je suis forte mais parfois, pas tant que ça

Je sais que peut-être un jour je craquerais / Elle sera là dans ma vie, à jamais

Chaque jour, je me bats / Mais parfois, ça ne suffit pas

Elle me torture avec des idées noires / Parfois, je tombe dans le trou noir

Je me suis renforcée et ça ne lui plait pas / J’ai la foi et ça ne lui convient pas

Elle est toujours là / Et moi, je continue mon combat…

Autre poème :

J’ai bien fait

Salut les veinards!

J’ai bien fait de me barrer / Avant d’avoir envie de me suicider

Mon coeur était brisé / Mais pouvait se recoller

J’ai bien fait de m’éloigner de ta fausse gentillesse / Et de ta vraie petitesse

J’ai bien fait de me libérer / De cette prison même pas dorée

Bonne idée de me libérer de tes idées farfelues / Auxquelles j’aurais dû opposer un refus

Pour toi, j’aurais gravi l’Himalaya / Mais tu voulais qu’une montagne qui n’existe pas

J’ai bien fait de ne plus écouter tes sornettes / Je fais bien de ne plus être ta marionnette

Tu disais que tu me tirais vers le haut / Mais non, tu étais le pire de mes maux

Dans la même veine :

Libérée, délivrée! (toutes les émotions)

Salut les veinards!

On reste dans le thème du divorce! Vous pouvez retrouver ma dernière chronique si vous ne l’avez pas lue!

En un an et demi, j’ai connu toutes les émotions / De l’allégresse à la dépression

Des combats à n’en plus finir / Une lutte pour ne pas mourir

Je fermais ma bouche / Je pleurais sous la douche

Je voyais la lumière au bout du tunnel / Mais j’étais encore prisonnière de Machiavel

Mon esprit était plus libre / Mais mon corps était comme ivre

J’ai perdu des batailles / Laissant le champ libre à la canaille

J’ai lâché beaucoup de choses / Je ne pensais qu’à ma métamorphose

J’ai gardé ma dignité / Face à tant de débilité

Des mesquineries comme s’il en pleuvait / Minable comme jamais

J’étais triste mais je n’avais plus de larmes / Plus la force de prendre les armes

En apparence, j’étais la perdante / Mais il n’a eu qu’une victoire consternante

A dimanche prochain!

La lumière au bout du chemin

Salut les veinards!

J’ai connu l’anesthésie du venin

Mais je vois la lumière au bout du chemin

Je retrouve la foi

Mon coeur redevient roi

Enfin, un peu de confort

Dans mes yeux, brille de l’or

Parmi les gens, j’ai fait du tri

J’ai toujours pas d’amis

Mais j’ai une famille en or

Un homme qui me tiens par le bras

Et qui ne me rabaissera pas

Seule la lumière me guide

Ma vision est limpide

Peu importe les futilités

Je connais ma vérité

J’ai encaissé des coups

Du sang, je connais le goût

J’aurais pu en mourir

Mais j’ai retrouvé le sourire

Je plie mais ne rompt pas

Salut les veinards!

Aujourd’hui, je vais bien mais j’ai bu du poison / Moins mortel que celui du poisson ballon

Mais d’un adversaire redoutable / Qui m’a rendue tellement minable

Mon corps ne ressemble plus à grand chose / Mais je me suis libérée de sa psychose

Mon esprit est désorienté / Mais il n’est plus brisé

J’ai payé cher le prix de ma liberté / Je lutte chaque jour pour me réparer

Tant de fois, j’ai dit « oui » quand j’aurais dû dire « non » / Tant de fois, je me suis tue au lieu de dire « casse-toi pauvre con »

Ah, que j’ai été bête / Il m’avait vidé la tête

Mais il n’est jamais trop tard / Et je compte rattraper mon retard!

J’ai le ventre en vrac

Salut les veinards!

J’ai le ventre en vrac

Trop de poids à enlever de mon sac

Depuis un an et demi

J’attends cette nouvelle vie

Je la sens, elle est à ma portée

Mais mon corps est fatigué

Par ces années de lutte

Quelques hauts et beaucoup de chutes

Je suis en convalescence

Je dois faire mon bilan sans complaisance

La pause s’impose!

Salut les veinards!

Je vais faire une petite pause dans mes chroniques

Je suis, en ce moment, dans un état un peu trop mélancolique

Je suis à la croisée des chemins

C’est bientôt fini mais c’est dur d’attendre la fin

Tellement de choses à gérer

Tellement d’erreurs à assumer

Envie de faire pleins de choses

Mais mon cerveau est en overdose

Apprendre ou mourir

Avancer sans jamais cesser d’écrire

Trop d’années à porter un énorme fardeau

Beaucoup trop pour mon pauvre dos

Je reviens bientôt promis!

Le réveil vient de sonner

Salut les veinards!

Le réveil vient de sonner

Tic, tac je suis toujours fatiguée

Je fais des rêves bizarres

Je me réveille dans le blizzard

C’est Bagdad dans mon cerveau

Qu’est-ce qui s’est passé là-haut?

Mes neurones sont déboussolés

A force de tout le temps lutter

Je suis tellement fatiguée

Dans la tempête, j’essaie de naviguer!

Survivre me prend toute mon énergie

Vais-je un jour récupérer ma vie?

Je dois me débarrasser de cette force paralysante

Pour redevenir une étoile filante

J’espère redevenir la meilleure version de moi

Bientôt, dans quelques mois!

Autre poème :