Je vais pas vous mentir les gens! J’avais pas d’idée pour ma chronique d’aujourd’hui mais alors rien, nada que dalle… Donc, j’ai fouillé les fonds de tiroir et je suis tombée sur des « vieux » poèmes que j’ai écrit il y a au moins plusieurs années et j’ai retrouvé ce poème que je vous mets aujourd’hui! Et qui reste sur un thème d’actualité : les moutons et comme vous vous en doutez je ne parle pas des bestiaux!
Les moutons!
Les moutons sont des esclaves enchaînés
Ils sont à jamais piégés
On les utilise, on les asservit
Mais ils continuent à se soumettre à l’envi
Les moutons ne prennent pas la peine de réfléchir
Ils n’ont même pas de résistance à abolir
Ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez
Sans jamais vouloir se rebeller
Ils croient tout ce que dit la télévision
Ils sont victimes de la société de consommation
Les moutons se complaisent dans leur médiocrité
Et sont les victimes de leur crédulité
Ils gobent tous les mensonges sans contestation
Ils s’enferment dans leur propre prison
Les moutons, victimes des grands de ce monde
Ne sont que des pions sur cette planète ronde
De leurs vies, ils ne sont que spectateurs
Ils se soumettent à des malfaiteurs
Ils attendent que quelqu’un les sorte de leur réalité
Alors qu’il suffirait qu’ils décident de se relever
La génération des moutons se prétend malchanceuse
En réalité, c’est une génération paresseuse
Les moutons créent leur agonie
Puis se plaignent, quelle ironie !
Il ne tient qu’à eux de changer les choses
Pour faire de leur vie, une autre pose
La bêtise est à utiliser avec parcimonie
L’ignorance entraîne la cacophonie
Ils ne respectent pas les règles que le bon sens dicte
Les moutons en subiront le verdict
Ils peuvent rester dans leur léthargie
Où suivre un vrai élan de république
Pauvres moutons tétraplégiques
Que l’on retrouvera à la rubrique nécrologique
Les moutons engraissent en leur sein
Leurs futurs assassins
Les chroniques de Maria 